Étude de cas patient | FIV à Barcelone

dr Raul Olivares, directeur médical de Barcelona IVF

Qu’est-ce qu’une étude de cas sur un patient en fertilité ? Il s’agit d’un rapport dans lequel des spécialistes de la procréation assistée des meilleures cliniques de FIV du monde partagent leurs cas de patients inhabituels, difficiles, mais réussis. Dans cet article, nous présentons une étude de cas de patient de Barcelona IVF, une clinique de fertilité basée en Espagne. Le cas est présenté par le Dr Raúl Olivares, le directeur médical de la clinique. Le Dr Raul Olivares a commencé à travailler dans le domaine de la procréation assistée en 1996. Depuis lors et au cours des 10 dernières années, il est devenu l’un des pionniers dans l’utilisation de l’IMSI et de l’embryoscope. Le Dr Olivares et son équipe expérimentée sont fiers d’avoir non seulement de bons résultats, mais aussi des retours très positifs de la part de leurs patients.

Le couple qui a visité Barcelona IVF pour réaliser son rêve avait des antécédents de fausses couches à répétition. Ils ont eu deux grossesses naturelles en 2020 et 2021 qui se sont terminées par des fausses couches à 6 et 8 semaines. Le couple s’est tourné vers le Dr Olivares pour obtenir de l’aide au travers d’une FIV avec PGS (dépistage génétique préimplantatoire).

Diagnostic initial à Barcelona IVF

La femme avait 42 ans et un IMC de 20.3. Son dernier taux d’AMH était de 4.22 ngr/ml (testé en avril 2021). La patiente n’a pas eu de grossesses réussies antérieures ayant abouti à une naissance vivante.

Son compagnon avait 50 ans et est père d’un garçon de 16 ans. Son dernier spermogramme montrait une normozoospermie (1.5 ml, 80 mil/ml, 42 % a + b, 5 % formes normales) avec un taux de fragmentation de l’ADN normal (12 %, TUNEL).

Quels protocoles et procédures de FIV ont été utilisés ?

Le couple s’test précédemment soumis à une FIV dans une autre clinique, qui a donné 9 ovocytes et 3 blastocystes qui, après les tests PGS, se sont tout révélés génétiquement anormaux. Le protocole utilisé était HMG urinaire 300 UI/jour, avec antagoniste de la GnRH. Sur la base des données ci-dessus, le Dr Olivares a décidé de changer d’approche et de mettre en place un nouveau protocole utilisant la corifollitropine alfa (Elonva 150 UI) afin d’essayer d’obtenir un plus grand nombre d’ovules pour effectuer le PGS.

La stimulation s’est déroulée selon le protocole suivant :

  • Jour 1 – Premier jour des règles
  • Jour 3 – Elonva 150 s.c.
  • Jour 7, 8 et 9 – Orgalutran 0.25 mg s.c.
  • Jour 10 – Première échographie. Ajout de Meriofert 150 UI s.c. à l’Orgalutran.
  • Jour 11 – Meriofert 150 UI et Orgalutran 0.25 mg s.c.
  • Jour 12 – Deuxième échographie. Un jour de plus de Meriofert 150 UI + Orgalutran 0,25 mgr, les deux s.c. (analyse sanguine : estradiol 3,185 pgr/ml, progestérone 0.3 ngr/ml)
  • Jour 13 – Ovulation déclenchée avec de l’acétate de Triptoreline (Decapetpyl) 0.3 mgr s.c. Il y avait 12 follicules d’au moins 17 mm.

Quel a été le résultat avant le transfert d’embryon ?

Au jour 15 du cycle, la ponction ovarienne a été effectuée et 22 ovocytes ont été récupérés, dont 19 en métaphase II. L’ICSI a été réalisée et 17 ovocytes ont été fécondés. Tous les embryons ont été placés sous l’incubateur Time-Lapse (Embryoscope) et au jour 5 une biopsie a été réalisée sur les 9 blastocystes qui s’étaient développés. Ils avaient tous une bonne morphologie (il s’agissait d’embryons 4AA, 4AA, 4BA, 3AB, 3BB, 2AA, 2AA, 1BA, 1BB) mais le PGS a révélé que les 9 embryons étaient génétiquement anormaux donc, malheureusement, aucun transfert d’embryon n’a eu lieu.

Qu’est-ce qui a été fait différemment par la suite ? Don d’ovocytes.

Sur la base de ces résultats peu optimistes, la recommandation du Dr Olivares était d’envisager le don d’ovocytes. Après mûre réflexion, les patients ont accepté ce conseil et commencé un cycle en utilisant des ovocytes frais de donneuse. La recommandation était d’utiliser des ovocytes frais de donneuse car ceux-ci offrent un plus grand nombre de blastocystes et de meilleure qualité.

Une synchronisation préalable a donc été réalisée en mettant la patiente et la donneuse sous pilule contraceptive. Lorsque la patiente a eu ses règles, une hormonothérapie substitutive a été introduite pour faire pousser son endomètre avant le transfert d’embryon. Au jour 8 du cycle, l’épaisseur de l’endomètre de la patiente était de 8.9 mm et présentait un motif à trois feuillets.

Quel a été le résultat avant le transfert d’embryon ?

Au jour 15 du cycle de la receveuse, les ovocytes ont été ponctionnés chez la donneuse. 11 ovocytes ont été prélevés et 9 d’entre eux étaient matures. Une ICSI a été réalisée et 7 ovocytes ont été fécondées avec succès.

Le transfert d’embryons

Les embryons ont été laissés en culture dans des incubateurs time-lapse jusqu’au jour 5. En conséquence, 5 blastocystes de qualité supérieure se sont développés (4AA, 4AA, 4BA, 3AA et 2AA). L’un d’eux a été transféré et les 4 autres ont été congelés.

La grossesse

Douze jours après le transfert d’embryons, le couple a signalé un test de grossesse positif. La poursuite de la grossesse a été confirmée par deux échographies réalisées à 6 et 8 semaines. La grossesse s’est bien déroulée et la patiente a accouché d’un garçon en bonne santé à 37 semaines. Une fin heureuse à Barcelona IVF.